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Cet ouvrage traverse plus d’un siècle de cinéma d’animation et démontre que le réalisme est loin d’être une affaire de prises de vue directe. C’est à partir de cette question du rapport au réel que Xavier Kawa-Topor s’interroge sur le cinéma d’animation et ses particularités : à travers une série de qualificatifs et de nombreux exemples, l’auteur essaye de définir les propriétés du cinéma d’animation.
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Raphaël Yung Mariano
Lorsque l’on évoque le cinéma, c’est d’abord celui dit en prise de vue réelle (ou prise de vue directe) qui nous vient à l’esprit. Pourtant, le cinéma d’animation est plus ancien que le cinéma traditionnel, normal, ordinaire – comment le qualifier puisqu’il est la référence ? Si celui-ci est sorti largement vainqueur en nombre de films, c’est pour une différence fondamentale : son rapport direct au réel. L’essai de Xavier Kawa-Topor a pour objectif de réfléchir sur les rapports complexes, et parfois méconnus, que peut avoir le cinéma d’animation avec le réel. Si le résultat est équivalent – une projection d’images animées – c’est dans le processus de fabrication que les deux natures d’images diffèrent : d’une part, une caméra enregistre un mouvement qui se décompose en plusieurs photographies ; d’autre part, il s’agit d’une fabrication image par image, de la composition d’un mouvement. Le problème est vaste et compliqué, et l’auteur n’a pas l’ambition de faire le tour de la question. Comment aborder ce rapport au réel sans prendre le risque d’en faire un essai philosophique ni de tomber dans une réflexion trop théorique ? Xavier Kawa-Topor a choisi vingt entrées différentes, vingt qualificatifs qui peuvent esquisser les rapports que le cinéma d’animation entretient avec le réel. Par cette approche fragmentaire, l’auteur peut à la fois, aborder la question de manière transversale, esquisser certaines caractéristiques de l’animation ainsi qu’évoquer des films et des moments importants de l’histoire du cinéma.
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