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Alors que l’environnement se d égrade à une échelle inédite, les technologies modifient le monde à un rythme de plus en plus rapide. Ces accélérations conduisent à une reconfiguration de la planète, qui dépasse largement nos capacités d’adaptation : individuellement, et collectivement. Car notre ADN social, lui (culture, institutions, relations au travail…), n’évolue pas de manière exponentielle. Et nos politiciens sont scotchés à l’ancien monde. Cette dissymétrie explique une partie des problèmes contemporains. Il est donc urgent de réfléchir à la puissance des nouvelles technologies, à la fois potentiel de destruction et immense levier de créativité.
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Robert Guégan
Dans La Terre est plate, Thomas Friedman expliquait que l’ordinateur, Internet et la révolution logicielle permettaient de réduire les distances entre les individus, en les connectant à une échelle jusque là inconnue. Malgré son titre déroutant, Merci d’être en retard prolonge cette réflexion sur une technologie qui fait de la planète une plate-forme de collaboration et de partage. Avec ses bons et ses mauvais côtés. Le titre de l’ouvrage renvoie en effet aux changements techniques dont le rythme s’accélère. Au même titre que le bouleversement du climat et la mondialisation de l’économie, le « cloud » et l’intelligence artificielle (voitures sans chauffeur, objets connectés...) participent d’une mutation sans précédent. « Saurons-nous réformer nos sociétés et rendre nos salariés plus résilients pour tenir le rythme ? » demande l’auteur (p. 19), en constatant que beaucoup d’entre-nous sommes dépassés, voire submergés. Dans le travail comme dans la vie quotidienne, les « douleurs du changement » sont manifestes. Faire une pause est donc une nécessité. Pour prendre le temps de réfléchir.
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