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Comprise comme la variété des formes de vie sur terre, la biodiversité doit s’appréhender en fonction des dangers qui la menacent, et des enseignements des sciences du vivant. Il faut aussi tenir compte de l’évolution des espèces, dont l’espèce humaine. Il n’y a pas une nature « pure » d’un côté, et d’une nature « dégradée de l’autre ». Car l’homme appartient à un environnement qu’il construit. C’est pourquoi il est essentiel, non de viser ou de retrouver un chimérique équilibre permanent, mais de préserver sur le long terme les capacités d’adaptation du vivant en maintenant la biodiversité.
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Robert Guégan
Il y a 3 465 millions d’années, des cellules ressemblant à des bactéries ont commencé à produire de l’oxygène, contribuant à former une couche d’ozone protégeant des ultra-violets. Ce phénomène est « absolument fondamental » (p.112). Nés de quelques molécules, les premiers êtres vivants ont modifié leur environnement, créant des conditions propices à la naissance de nouveaux organismes. La diversité apparaît ainsi « comme une propriété collective des êtres vivants » (p.111). Les cellules vont d’ailleurs se doter d’un noyau, ce qui autorise la reproduction sexuée (vers -1200 millions d’années). Ce mécanisme amplifie la diversité génétique, qui accroît la probabilité que des individus soient plus aptes que d’autres à s’adapter à un nouvel environnement. Vers -600 millions d’années apparaissent les premiers fossiles connus d’êtres pluricellulaires : 2000 empreintes d’animaux à corps mou. Se nourrissant d’elle-même, la diversification du vivant s’est ensuite emballée. Les espèces se sont multipliées, selon des formes adaptées à la colonisation de nouveaux milieux. Rien d’un fleuve tranquille, cependant.
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