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Le monde actuel semble envahi par la violence. Violence physique, verbale, psychologique, parfois institutionnelle, se manifestent dans les comportements sexistes, dans la casse sociale qui engendre la pauvreté, dans les replis identitaires qui voient s’affronter des camps aux positions irréconciliables. Or, la violence engendre la violence, car elle est sans issue : elle empêche tout dialogue en sclérosant les antagonismes et en empêchant toute communication vraie. Comment, alors, communiquer par-delà la révolte et la colère qui nous animent ? C’est à cette réponse que répond Nathalie Achard dans ce livre, en proposant une démarche qui consiste à aller vers l’autre en cessant de le considérer comme un ennemi.
book.readingBy
Marie Tétart
Cela semble une évidence : la communication est un outil essentiel lorsque l’on veut éviter le recours à la violence. Cependant, la communication peut aussi devenir elle-même violence lorsqu’elle devient un moyen pour émettre un jugement et déconsidérer les opinions d’autrui. Dans cet ouvrage, Nathalie Achard s’interroge : qu’est-ce qu’un jugement, si ce n’est une façon agressive de manifester que nos besoins fondamentaux ne sont pas satisfaits ? Pour éviter la communication violente, il faut donc initier un échange dénué de tout jugement et se focaliser sur l’expression de nos besoins, en nous ouvrant également à ceux des individus qui nous font face et ne partagent pas nos opinions. Cela ne signifie pas que nous sommes faibles et que nous abdiquons nos valeurs ; cela nous donne simplement l’opportunité de parvenir à de vrais consensus, dans l’acceptation de nos besoins réciproques.
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