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"La Stratégie du choc" de Naomi Klein est un essai critique qui explore comment les crises économiques, politiques et naturelles sont utilisées pour imposer des réformes néolibérales radicales à travers le monde. Pour Naomi Klein, cette méthodologie, qu’elle appelle « stratégie du choc », s’apparente fort à celle adoptée par les tenants d’un ultralibéralisme féroce, pour imposer un modèle capitaliste antidémocratique. À travers cette enquête très documentée, elle démontre comment crises et désastres ont pu être exploités ou même générés, pour mieux soumettre des sociétés en état de choc à la logique des marchés et de la finance.
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CĂ©cile RĂ©my
Naomi Klein n’est ni économiste, ni historienne, et encore moins politicienne. Pourtant, c’est bien une relecture historique et politique de l’économie de ces dernières décennies qu’elle propose avec La Stratégie du choc (The Shock Doctrine). Mais si cet ouvrage dense, très renseigné, se présente effectivement sous un angle chronologique, il faut garder en tête la démarche subjective de Naomi Klein, qui est d’abord journaliste d’investigation et militante. Elle dénonce ici des processus volontaires d’utilisation des catastrophes par les ultralibéralistes en les comparant avec des méthodes de torture, processus que leurs partisans considèrent comme des « thérapies » au service des peuples. Pour Naomi Klein, ce modèle capitaliste serait, depuis les années 1980, avant tout corporatiste. Il se caractériserait par l’effacement des frontières entre l’État et les entreprises privées, et serait le vecteur d’injustice, d’inégalités, de misère et de violence sociales.
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