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Nombreuses sont les personnes qui se plaignent de se sentir « vides », alors que la vie semble, par ailleurs, les avoir comblées. Elles traînent un mal-être caractérisé par une profonde angoisse, une instabilité, une hyperactivité et/ou une frénésie de consommation, sur tous les plans (objets, amours, travail…). À travers trois témoignages, le psychanalyste Moussa Nabati montre que ce mal-être reflète l’absence à soi, ou la non implication de la personne dans la vie qu’elle est censée vivre, ici et maintenant. Et cache un trouble, la dépression précoce infantile, issue d’une carence ancienne, due à l’indisponibilité psychologique de la mère. Il nous donne des pistes d’évolution et de guérison pour transformer son vide en source d’énergie et « cueillir les roses de la vie ».
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Catherine Piraud-Rouet
La présence à soi et aux autres est la condition impérative pour qu’un sujet soit vraiment en lien avec son environnement et son entourage. En revanche, s’il souffre de dissociation, de division entre son corps et son esprit, s’il est physiquement là , mais psychologiquement absent, il manque cruellement d’amour et d’estime de soi. Il se disperse et s’égare, incapable de prendre des décisions et de mener ses actions à leur terme. Il est instable, impatient, indécis. « Il est sans cesse aimanté par autre chose, quelqu’un d’autre, ailleurs ou plus tard », précise Moussa Nabati (p. 10). Au travers de trois témoignages (deux femmes et un homme), l’auteur analyse l’origine de ce dysfonctionnement, qui renvoie à l’existence d’une carence matricielle ancienne issue des premiers liens mère-enfant. Et dispense des clés pour retrouver présence à soi et joie de vivre.
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