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Le pire des mondes possibles est une étude comparative du développement des bidonvilles dans les pays du Sud. Articulant un grand nombre de données de tous horizons, Mike Davis y dépeint la condition urbaine moderne dans son pire aspect. Son livre est également une critique acerbe du néo-libéralisme qu’il considère comme responsable du développement de la misère urbaine depuis les années 70, ce qui laisse entrevoir un futur cauchemardesque pour les grandes métropoles.
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Thomas Apchain
Paru sous le titre « Planet of Slums » en 2006 et immédiatement traduit en français, Le pire des mondes possibles est un bestseller de la littérature scientifique américaine. Il prend pour point de départ un rapport publié par les Nations Unies en 2008. Nommé The Challenge of Slums (le défi des bidonvilles), ce rapport permet pour la première fois de pointer l’ampleur du phénomène que représente le développement de la misère urbaine. Il fournit à Mike Davis un cadre quantitatif précieux que l’auteur complète de nombreux ouvrages et articles traitant des bidonvilles à travers le monde. L’objectif du Pire des mondes possibles consiste donc à rendre compte d’une réalité aussi édifiante que méconnue. En effet, bien que les bidonvilles concerneraient près de 35 % de la population mondiale, principalement dans les pays en voie de développement, les études restent rares, tout comme le sont les mesures efficaces pour prendre en charge un problème qui ne fait que s’accentuer. Dans cet ouvrage, Mike Davis aborde plusieurs questions pour rendre compte de ce phénomène : comment en est-on arrivé à un nombre si élevé de bidonvilles dans le monde ? Quelles sont les conditions de vie dans ces espaces ? En quoi le néo-libéralisme cause-t-il l’augmentation de la pauvreté en ville ? Comment la ville spatialise-t-elle les inégalités sociales ?
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