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Le "Tao Te King", écrit par Lao-tseu au VIe siècle avant J.-C., est une perle de sagesse qui nous invite à un voyage intérieur à la découverte de notre vraie nature. Derrière la simplicité du style se cache une profondeur insoupçonnée. Chaque chapitre est une invitation à la réflexion, pour réaligner notre vie sur ce qui compte vraiment. En suivant la Voie du Tao, chemin d'authenticité, de spontanéité et de non-agir, nous pouvons accéder à une dimension de l'existence faite de sérénité et de plénitude. Le Tao Te King, en quelques mots limpides, nous transmet un art de vivre subtil, à contre-courant de nos existences trépidantes. En cultivant simplicité et harmonie avec le monde, ce livre nous montre comment donner un sens véritable à notre passage sur terre. C'est en quelque sorte un manuel d'instructions pour la vie qui mérite d'être médité.
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Stéphanie Hofer
Le Tao Te King, l’ouvrage de l’ enseignement de la Voie du Tao, aurait été transmis oralement par Lao-Tseu sous la plume du gardien de Yin Xi de la passe Hangu de l’État de Quin en Chine, lors de la période dite « Des Royaumes combattants ». Cette période se caractérise par de nombreux progrès techniques et économiques déterminants qui ont profondément influencé l’ Histoire de la Chine. Elle fait suite à la fin de la période des Zhou et à l’apparition de sociétés divisées en province, chacune dirigée par un Prince. Lao-Tseu y expose la voie du sage, les conseils à l’ homme désirant suivre la Voie, le Tao, et les idées sociopolitiques du taoïsme. Le taoïsme est, aujourd'hui, à la fois une philosophie et une religion chinoise, il signifie littéralement « enseignement de la Voie ». La pensée chinoise se représente souvent en images, de par, notamment, son écriture pictographique et calligraphique. Cette version illustrée « Un voyage illustré » d’arts asiatiques de l’Art Institute of Chicago, permet de ressentir l'harmonie en mot et en image chère à la pensée chinoise. Décrire la pensée taoïste est une recherche de sens en soi, ce qui selon cette pensée serait un non-sens, tant elle se vit, par l’expérience de chacun, en trouvant la source en son intériorité. Découper cette pensée reviendrait donc à s’éloigner de son fondement, l'unité, tout en étant nécessaire afin de tenter de s'approcher de sa substantifique moelle. Pour vivre en harmonie, Lao-Tseu adopte une posture naturaliste. Son principe : suivre le courant, être comme l’eau, sans forme, sans volonté. Le mouvement serait en lui-même régulateur, comme le bon déroulement de la nature elle-même. Accepter les choses telles qu'elles sont. Pour suivre cette Voie, le sage fera preuve d'humilité, d'effacement de l'ego conjugué au « Wei Wu Wei » ou l'art du non-agir. Le maître agit en acceptant le cours des événements comme étant juste, naturel. Pour parvenir à cet équilibre, l'individu doit accepter, équilibrer les opposés de sa nature humaine. Ces opposés sont décrits selon deux grands principes de la philosophie chinoise qui régissent toute une théorie cosmologique : le yin (féminin) et le yang (masculin). En s'acceptant, le maître accepte l'autre comme son reflet, une source d'apprentissage de soi. Cette Voie spirituelle permettrait de s'approcher de la vacuité, décrite par l’auteur présumé comme l'extase, l'éveil. De cet éveil découle la vision sociétale du Tao, décrite comme une société simple, paisible, parfaitement égalitaire et dénuée de l’emprise d’un gouvernement central.
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