book.notAvailable
book.availableIn
Comment va le monde ? « Mal », nous répond la dystopie. Preuve en est l’anthologie de Jean-Pierre Andrevon consacrée à ces futurs imaginaires sombres et apocalyptiques qui hantent la littérature et le cinéma depuis la fin des années 1840. Genre antinomique de l’utopie, sous-genre de la science-fiction, la dystopie est devenue populaire dès la première moitié du XXe siècle. Manifestations de nos peurs et de nos angoisses, ses œuvres reflètent les préoccupations d’une époque qui porte bien souvent en elle les prophéties des sociétés qui nous entourent.
book.readingBy
Cendrine Varet
Publiée en février 2020, aux premières lueurs d’une pandémie, l’anthologie des dystopies de Jean-Pierre Andrevon paraît dans un contexte saisissant qui répond à une actualité laissant présager le pire. Son recueil recense plusieurs dizaines d’œuvres dystopiques littéraires – romans, nouvelles, bandes dessinées – et cinématographiques, ainsi que des séries télévisées. Réunis par thèmes, les titres cités sont la plupart du temps alimentés d’un résumé enrichi d’extraits, et sont complétés par les commentaires et points de vue de Jean-Pierre Andrevon. Il dresse ici un très vaste panorama du genre qui exclut cependant les œuvres de fantasy, les futurs imaginés sur d’autres planètes et les œuvres consacrées aux mondes virtuels. Mais avant d’entrer au cœur de l’ouvrage, bien des interrogations nous assaillent. À quoi reconnaît-on une dystopie ? Quels éléments la distinguent de l’utopie ? Et d’ailleurs, où finit l’utopie, où commence la dystopie ? Les robots finiront-ils par prendre le pouvoir et la place des hommes ? Des dictatures les plus totalitaires aux luttes et aux révoltes les plus virulentes, des sociétés les plus déshumanisées aux intelligences artificielles les plus accomplies, de la surpopulation à la dépopulation, des cataclysmes atomiques aux catastrophes climatiques, des pénuries aux épidémies, l’ouvrage passe en revue tous les thèmes abordés par les œuvres dystopiques. Du Talon de fer à Fahrenheit 451 en passant par 1984, de Metropolis à Brazil en passant par Mad Max, toutes n’ont-elles pas, à un moment ou à un autre, pressenti les sociétés à venir ?
book.moreChapters