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L’homme moderne serait-il devenu esclave de ses propres outils ? C ’est là l’idée phare que développe Ivan Illich dans ce texte publié pour la première fois en 1973 et qui, à travers une remise en cause radicale de la société industrielle et du productivisme de masse, n’en demeure pas moins actuel et original. Sur le ton du pamphlet, Illich y expose la vision d’une société dénaturée par son mauvais usage des outils et des machines, à laquelle il oppose un monde utopique régi par ce qu’il appelle la « convivialité », soit un espace associant mieux-être, créativité et décroissance.
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CĂ©cile RĂ©my
Après la parution d’Une société sans école en 1971, Ivan Illich est déjà internationalement reconnu pour ses idées polémiques ainsi que pour sa critique radicale de la société capitaliste et de ses institutions. Avec La Convivialité, essai court et percutant structuré telle une démonstration à la fois historique, politique et économique mais conçu comme un pamphlet, Illich assoit et développe ses théories fondamentales. Jouant sur le sens des mots, il part de la notion d’« outil » comme concept dominant de nos sociétés industrielles, auquel est soumis l’homme moderne. Ce dernier, nouvel esclave des outillages du productivisme de masse, loin de voir sa condition améliorée, se trouve au contraire appauvri, empêché et amoindri, pendant que l’ensemble de la société, mais aussi la planète, subissent les conséquences désastreuses de l’industrialisation. À cette vision sombre de l’état du monde, Illich propose une alternative aux allures d’utopie, fondée sur la « convivialité ».
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