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Le 5 juillet 1962 est un jour noir à Oran. Alors que les accords d’Évian sont supposés avoir mis fin à la guerre d’Algérie depuis le 19 mars, des civils européens sont massacrés lors d’une manifestation qui devait célébrer l’indépendance. Malgré le caractère très violent de cette journée, ces événements ont été complètement occultés, tant par la presse que par les commémorations officielles. Guy Pervillé propose ici une « leçon d’histoire » qui fait dialoguer mémoires de protagonistes et thèses d’historiens qui se sont intéressés à cette question de 1962 à 2013.
book.readingBy
Raluca Lestrade
Qui est responsable du massacre du 5 juillet 1962 ? Est-ce l’OAS (Organisation armée secrète) ou bien le FLN (Front de libération nationale) ? Serait-ce la faute de l’armée française, qui, placée à Oran sous la direction du général Katz, aurait reçu ordre de ne pas intervenir dans un pays désormais indépendant ? Souhaitant mettre en lumière cet événement méconnu, Guy Pervillé se propose de « faire le point sur l’historiographie de la question » (p. 5), en s’attachant à disperser progressivement le silence entourant ce 5 juillet. Confrontant les études d’historiens, l’auteur opère une synthèse chronologique des connaissances, sur trois périodes : des années 1962 à 1992, année qui correspond à l’ouverture des archives, puis de 1992 aux années 2000 et, enfin, des années 2000 à 2013. Au centre du livre, une interrogation : quelles sont les raisons qui ont motivé la violence des événements du 5 juillet 1962 à Oran ?
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