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Cet ouvrage est un plaidoyer, un plaidoyer pour une politisation des mères, ces femmes de l’ombre auxquelles incombe encore principalement le rôle de l’éducation des enfants. Ces mères, ce sont celles des cités, des quartiers populaires de France qui forment un melting pot multiculturel, délaissé par l'État français, jugé, par Fatima Ouassak, profondément raciste. Cet ouvrage s’adresse aux mères descendantes de l’immigration postcoloniale, afin de poser sur le papier un vrai projet politique de réappropriation du territoire en créant une solidarité et une dignité pour les enfants de cités. Pour faire en sorte qu’ils ne grandissent pas dans la honte de leurs origines, dans la peur de leur quotidien, dans la haine de leur pays.
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Bettina Zourli
En France, les mères de cités sont des mamans, un mot que l’autrice va refuser tout au long de son ouvrage. Parler de mère, c’est repositionner ces personnes en tant qu’actrices politiques. Le constat initial qui constitue la base du livre, est le suivant : la mère ne décide pas pour son enfant, c’est la société qui décide pour elle. Ce qu’on attend des mères des quartiers populaires, c’est de faire tampon entre le système social, qui hiérarchise les individus, et leurs enfants, en particulier, leurs fils, pour qu’ils ne soient pas turbulents et qu’ils ne fassent pas de vagues. Le système social français s’échine à conserver et propager une image honteuse des personnes issues de l’immigration, en décourageant la transmission des cultures, des langues non majoritaires.
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