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Être heureux à tout prix, le nouveau syndrome des sociétés occidentales ? Fréquenter les salles de sport, mesurer le nombre de calories quotidiennes ingérées ou la bonne santé de sa vie amoureuse et intime grâce aux applications ad hoc, suivre des programmes d’hygiène alimentaire ou d’épanouissement personnel… Tout semble aujourd’hui prévu pour nous inciter à faire du bien-être optimal et de la santé parfaite le but ultime de l’individu et sa seule promesse de bonheur. Mais n’aurait-on pas érigé cette promesse plutôt en impératif moral, à l’origine, au contraire, d’un repli sur soi et d’un mal-être généralisé ?
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Cécile Rémy
Bien manger, avoir un corps performant, cultiver un état d’esprit positif, bref, en deux mots : être heureux ! Selon Carl Cederström et André Spicer, telles sont les obligations de l’individu contemporain, qui vont bien au-delà d’une recherche personnelle, mais relèveraient davantage d’une nouvelle forme de morale. À travers un texte accessible et des prises de position ouvertement critiques, ils analysent la genèse de cette nouvelle idéologie dominante, pour la lier directement au néolibéralisme qui façonne aujourd’hui nos systèmes économiques, mais aussi pour en dévoiler les contradictions, et surtout pour la condamner comme doctrine dangereuse : chercher à tout prix le bonheur serait en effet, paradoxalement, à l’origine d’une souffrance à la fois individuelle et sociale.
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